PRÉAMBULE
Tu parais quand il ne reste que le sang qui fait son tour Tu nais de rien, de l'amour perdu, de la mort des gestes Tu refuses la tragique solitude au coeur enclose évident comme musique raccordant l'esprit aux choses Ange tu délivres abeille le coeur qui trop profond nageait et le rire qui sommeille dans le moindre des objets Comme le matin délie peine de nuit de sa cible ta plume absurde me remplit d'indifférence sensible Misère éloigne sa tête la terre se fait poèmes Entre amour et ceux que j'aime tu désavoues mes défaites |