SONNET FINAL
Fusillé par les yeux bleus Chaque aube ange je t'enterre Et reste seul avec trop peu De foi en rien que la lumière Messager, les pipant, des dieux Tu m'appris le secret de l'air: Etre poète est un jeu Qui fait rire au coeur de misère Ainsi crus-je un moment vivre De toi á défaut d'elle ivre Mais ta gaîté n'est assez forte Pour combler les trous de mon âge Ni l'horreur des jours sans visage Où dans chaque aube tu avortes |